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"Клінічна психологія та терапевтична медіація засобами мистецтва" Université Côte d'Azur (France)

  • kulchinska1977
  • 19 жовт. 2024 р.
  • Читати 3 хв

Оновлено: 20 жовт. 2024 р.

У липні 2024 року я захистила кваліфікаційну роботу в магістратурі M2 гуманітарних та соціальних наук з психології, спеціалізація "Клінічна психологія та терапевтична медіація засобами мистецтва"

Université Côte d'Azur (France)

Тема мого дослідження "Особові займенники в мовленні субєкта". В дослідженні використано метод клінічного випадку, опирою в теоретичній частині виступають роботи Зігмунда Фройда, Жака Лакана, клінічні та теоретичні розробки прибічників фрейдо-лаканівського підходу до психоаналізу.

Після періоду втоми, виснаження та прийняття втрати того насиченого та захоплюючого навчання, відчуваю бажання та готовність до нових досліджень і рада залишатися в полі незнання та питальності.


PRONOMS PERSONNELS DANS LE DISCOURS DU SUJET


Ma recherche porte sur les pronoms personnels dans le discours du sujet. Ce thème m’a intéressé parce que j’ai remarqué que pendant les séances certains analysants évitent utilisation du pronom personnel « je » dans leur discours, en le remplaçant par « on » ou « tu » ou par un nom propre. Cela a retenu mon attention. Il est à noter que le pronom personnel « je » est acquis tardivement et perdus tôt dans l'aphasie et dans le déclanchement d‘un épisode psychotique.

Lacan a qualifié l’inconscient des psychotiques de si bon grammairien et de si mauvais philologue précisément à propos du changement de lieux grammaticaux et de personnes des pronoms. Dans son séminaire sur Les Psychoses 1955-56, Lacan s’appuie sur les trois façons de la négation de l’affirmation « Je l’aime » dont parlait Freud et propose de corrélations entre le Moi et l’autre en miroir comme suit. Dans le délire de la jalousie, il s’agit de l’aliénation invertie, de l’identification à l’autre avec changement simultané de sexe : « Ce n’est pas moi qui l’aime, c’est elle qui l’aime». Il parle de l’aliénation divertie du message dans le délire érotomane : « ça n’est pas lui que j’aime, mais c’est elle qui m’aime.» Et il s’agit de l'aliénation convertie, quand l'amour se transforme en haine « Je ne l’aime pas, je le hais. ». Ce sont d’ailleurs les pronoms personnels comme signifiants embrayeurs que Lacan associe aux messages interrompus dans le discours d’un psychotique.

Pour comprendre les pronoms dans la perspective psychanalytique, la notion d’embrayeurs comme des « déterminants mobiles » qui cumulent le rôle de symbole et d’indice, s’avère importante. Alors j’ai eu l’idée dans le cadre de cette recherche d'analyser les particularités de l’utilisation des pronoms personnels dans le discours du sujet à l’exemple d’un cas clinique.

Quels sont les rapports entre le sujet de l’énoncé en psychanalyse et en linguistique ? Comment sont liés le sujet de l’énoncé, le sujet de l’énonciation et la forme du sujet pronominal de la phrase ? Quelles sont les raisons de l’apparition et de la disparition de ces signifiants embrayeurs dans le discours du sujet ? Quel est le rapport entre ces déplacements dans le discours et le sujet de l’Inconscient ? Comment une forme d’hallucination verbale est-elle liée au Moi?

Le but de cette recherche était d’analyser le choix du pronom personnel dans le discours du sujet en analyse. Les recherches concernant la parole et du langage au cours des dernières décennies ont été marquées par une rupture avec l’objectivation du langage, et des recherches interdisciplinaires ont pu voir le jour. Ainsi, ce sujet de recherche correspond à l’actualité à l’intersection de la psychanalyse et de l’ontolninguistique et ma recherche est orientée par la demande non seulement théorique mais aussi clinique.

La recherche a révélé que le choix des pronoms personnels qui indiquent le locuteur, et qui sont acceptables du point de vue linguistique, peuvent renvoyer à « l'inconscient linguistique » de Jacobson (par exemple, quand le sujet parle de lui-même en utilisant « tu »). En analysant le cas clinique, j’ai pu constater qu’on peut cerner dans le discours du sujet les déplacements par rapport à son Moi, mais cela n’impacte pas nécessairement le choix de la forme du pronom personnel. Notre objectif initial d'étudier les particularités de l’entrée dans le langage en relation avec l'utilisation des pronoms personnels s'est avéré très large. Cependant, le matériel de cas clinique a servi de cadre à l’étude. De plus, l’étude de ce cas clinique a suscité de nouvelles questions :

Quel est le lien entre l’incorporation du corps symbolique et « l’argumentation linguistique » du Moi ? Comment les signifiants embrayeurs sont-ils liés entre eux : quel est le rapport entre des pronoms personnels et des signifiants spatiaux ? Peut-on supposer que ce sont les signifiants pour lesquels une corrélation référentielle est nécessaire peuvent servir des indicateurs des difficultés et une solution au problème de l'espace psychique du sujet ? Peut-on comprendre l’utilisation des pronoms personnels en relation avec le Nom propre du sujet dans la perspective de la topologie lacanienne ?

J’espère que ces questions que je soulève ici pourront faire l'objet des recherches ultérieures.

 
 
 

1 Comment


Avery Skyler
Avery Skyler
Nov 01, 2024

Живемо в старому будинку, вода має неприємний запах. Знайшов компанію Зіко https://ziko.com.ua/zvorotnij-osmos-chy-ultrafiltratsiia-iakyj-metod-ochyshchennia-vody-krashchyj/ і, чесно, не пошкодував. На сайті є вся інформація, що треба – дуже детально, особливо щодо зворотнього осмосу та ультрафільтрації. В результаті обрали осмос, бо потрібен був максимум очистки. Воду п'ємо, і навіть собаку перевів на цю воду. Респект хлопцям!

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Оксана Василівна Кульчинська

Психоаналіз

© Оксана Василівна Кульчинська

Психоаналіз

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